(Roberts) Bataille de port, West End

Après la rupture du traité de paix (qui a dit encore ?) la France a fait comme à son habitude main basse sur les îles Anglaises des Bahamas sans difficulté. Bien entendu ceci n'ont pas manqué de faire de même sur nos ports dans les Antilles, c'est de bonne guerre. Mais nous sentons que le vent a tourné et que désormais des alliances secrètes scellent nos destins. Les nations ennemis du royaume de France ont décidé de concentrer leurs efforts sur nos ports.

En effet, les deux puissantes nations qui tour à tour ont dominés les Caraïbes ces derniers temps s'essoufflent et ne tiennent pas la marée. La nation Française a souffert ces derniers temps d'attaques éclairs sur ses ports économiques afin d'essayer de nous affaiblir mais en vain. Nous nous sortons les tripes dès qu'il s'agit de défendre nos ports vitaux. Après avoir rembarré les pirates devant Cayo de Marquis c'est au tour des Bahamas de subir la véhémence des espagnols et des anglais. West End et Nassau tout deux attaqué puis Vieux fort quelques heures après. Il fallait à tout prix conserver ces annexes des Bahamas et repousser l'ennemi à Vieux Fort pour ne pas perdre la face et rappeler aux autres nations que malgré les dernières défaites cuisantes nous n'étions pas à bout de souffle et qu'ils payeraient cher les affronts réguliers. 

West End cible des espagnols allait être le lieu d'un terrible revers pour nos voisins du sud. L'armada Française était fin prête à recevoir les profiteurs et c'est vers 22h que la bataille débuta. La flotte de défense était composé de 24 capitaines. L'amiral Alno jouait du pavillon pour donner les ordres et malgré les débuts difficiles la position défensive prit forme.  Positionnée devant une batterie côtière en une ligne de 12 capitaines, une seconde ligne de couverture de 6 capitaines dont je faisais parti et pour finir 6 capitaines dans le groupe de chasse taquinant l'avant de la ligne espagnole. Ce sont ces messieurs qui chargèrent les premiers fonçant entre la batterie côtière et nos arrières. Nous les laissons passer pour mieux les reprendre au tournant. Notre groupe de couverture vire à bâbord effectuant presque un 180% pour tenir la ligne espagnole en respect. Les deux lignes s'affrontent et les premiers navires ne tardent pas à sombrer dans la baie de West End. Les esprits s'échauffent et la concentration est à son comble. Les pavillons s'agitent eux aussi dans un ballet indescriptible pour désigner les cibles prioritaires. Sur ce point les français tirent leur épingle du jeu et coordonnent mieux leurs tirs qui sont quasiment mortel pour le navire ciblé. Voyant la bataille tourner en leur défaveur les espagnols rusent et fixent la flotte en sacrifiant quelques navires pendant que le gros de la flotte profite du vent pour prendre une nouvelle fois l'arrière de la flotte française. 

La stratégie espagnole est risquée mais peut renverser le cours de la bataille. Hélas pour les attaquants ils n'arrivent qu'à désorganiser la flotte française l'espace de quelques minutes qui se remet en ordre de bataille rapidement et porte un coup fatale en coulant un à un les navires assaillants. Pourchassé les espagnols sentent ne sont plus en état de mener à bien leur mission mais toute fuite est rendue impossible par la chasse française et le vent qui les pousse vers un fort. Au cours de cette bataille les espagnols perdront 17 navires soit près de 70% de leur flotte. Nous déplorerons tout de même 5 navires coulés de notre côté. Aucun membre de mon groupe ne sera coulé et après une rapide chasse à terre nous célébrerons la victoire. La fête sera de courte durée car les pirates et les anglais passaient à l'action sur Tampa et Cayo de Marquis. Aux armes ! 

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