12/06/1722 Port de paix

Il n'y a pas de petite bataille mais celle ci restera dans les annales comme le sursaut de la nation Française face à la montée en puissance des Espagnols. Avant le traité ceux ci étaient plutôt discrets, toujours à la traîne, restant dans l'ombre, construisant des navires en série pour tenter de faire main basse sur les Caraïbes. Nous étions avertis, l'attaque de Port de Paix suivi de notre défaite ne pouvait plus laisser de doute sur la dangerosité de cette nation. Il fallait réagir et récupérer à tout prix ce port vital pour l'économie de notre nation.

Nous sommes tous mobilisés, nous devons affaiblir le ravitaillement de la ville en vue d'une attaque. Quelques heures avant la bataille mon équipage et cinq autres navires sont priés de faire une expédition punitive pour préparer l'attaque qui se veut imminente. Nous rencontrons peu de résistance et envoyons trois patrouilles rejoindre Neptune. L'agitation monte en flèche, les espagnols sont sur les dents. Nous avons fait notre devoir pour piquer au vif les défenses hispaniques. Nous nous replions sur nos ports pour recevoir nos nouvelles indications. Nous sommes informés par le conseil de guerre que l'attaque est pour cette nuit, vers 23h.

L'ordre est donné, nous devons envoyer un message clair à nos ennemis et pour cela nous embarquons sur des vaisseaux de ligne et frégates lourdes. Je suis en charge d'un navire de troisième rang, classe Valiant, 72 canons, un monstre, un navire colossal. Mais je ne suis pas le plus gros, les meneurs de l'offensive ont réquisitionné une armada de navires colossaux. Nous nous regroupons au large de Port de Paix, la nation Française aligne un groupe de premiers rangs, un groupe de troisièmes rangs, un groupe de frégates type HMC et un quatrième groupe de navire tout aussi lourds. Mais les Espagnols ne sont pas en reste, nous faisons quasiment jeu égal à l'exception d'un de nos capitaines qui n'a visiblement pas compris les ordres car il se joint à nous avec un navire on ne peut plus léger, une barque type El Dragon Mastercraft.. Les meneurs s'interrogent, cet homme est-il sain d'esprit ? La vigie annonce 24 navires, les hommes sont impatients d'en découdre.


Après les courtoisies la bataille commence, notre groupe de frégate lourde fait office de groupe de chasse. La situation avant l'engagement ressemble à ceci:



Rapidement le détachement espagnol regagne sa ligne. Notre ligne principale change son cap pour se diriger plein Sud le long de l'îlot. Le groupe de chasse taquine le bout de la ligne ennemis avant de se greffer à notre ligne. Les Espagnols pivotent à 180° pour se retrouver dans notre sens de marche. Nous sommes bordée contre bordée, les meneurs désignent les cibles et nous faisons rugir les batteries. Nous espérons prendre l'avantage sur eux mais soudain l'arrière garde espagnole rompt la formation et charge notre ligne tandis que leur tête de ligne tente de nous encercler. Stupeur, nous sommes coupés en deux comme on peut le voir ci dessous:


Nous sommes pris en tenaille, mon vaisseau de ligne n'a plus de protection, ils viennent de couper la ligne juste sur mes arrières. Je me retrouve dans l'incapacité de me protéger la poupe. Je suis pris en enfilade par cinq navires, mes ponts inférieurs se font exploser. On réclame un état des lieux à l'ingénieur charpentier et une état des pertes au quartier maître. Le bilan est lourd, le gouvernail est brisé, la poupe complètement dévastée et plus d'une centaine de mort à déplorer. Pendant ce temps là mes artilleurs font feu sur les navires se trouvant à tribord. On fait savoir qu'une énorme brèche s'est ouverte dans la cale, que nous prenons l'eau. J'ordonne qu'on délaisse les canons pour réparer du mieux qu'on peut la poupe. On doit se maintenir à flot tant bien que mal. Les voiles sont hissées pour sortir de ce guêpiers. Du gaillard arrière j'aperçois que les espagnols qui avaient coupés notre ligne sont en train de couler, rattrapés par le groupe de chasse et pris entre les batteries des premiers rangs. Il y a des abordages, le combat fait rage, un épais nuage de poudre sentant le souffre et la poudre noir s'étend sur Port de Paix. Je suis toujours à portée de tir des navires espagnols, par chance ils ne peuvent desservir leurs deux côtés de batteries ce qui me permet de prendre de la vitesse et de longer la côte. Je fais amener le drapeau blanc en espérant ne plus être pris pour cible. La bataille fait rage et personne ne semble vouloir abandonner ce port. Après une demi heure d'intense combat la balance penche en la faveur des Français. Une Quinzaine de vaisseaux espagnols a déjà sombré. De notre côté nous avons aussi des pertes, deux troisième rang et un vaisseau de première ligne. Je me considère hors combat, l'équipage arrive à colmater la brèche mais rien à faire pour le gouvernail et la poupe qui sont en lambeaux. L'issue du combat s'avère néfaste pour les hispaniques, ils préfèrent mettre les voiles et regagner le large avant de perdre tout leurs navires. Les Houra de victoire se font entendre à l'horizon, la France vient de renverser la tendance . Nous sommes de nouveau les maîtres des mers. Pour combien de temps ?

Victoire de la France.

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