Présentation de Pirates of the Burning Sea

Pirates of the Burning Sea est un MMORPG de pirates qui plonge le joueur au coeur des Caraïbes en 1720, l'age d'or de la piraterie, entre boucaniers et flibustiers. En Europe, les grandes puissances s'affrontent (notamment la France, l'Angleterre et l'Espagne - présentes comme faction du jeu) et les conflits s'exportent de l'autre côté du globe, dans les mers du Sud. A la fin des guerres qui opposaient les puissances européennes moult sont ceux qui restèrent dans les Caraïbes, combattants ou commerçants, sous pavillon européen ou comme pirates.

Le jeu adopte un parti pris à la fois réaliste et historique. Le MMO conduit le joueur des côtés sud du « Nouveau Monde » jusqu'en Amérique du Sud. Plusieurs douzaines de ports, de la Barbade à Marie Galante en passant par Grenade ou Porto Rico, rattachés aux couronnes françaises, britanniques ou espagnoles sont promesses de moult trésors et font l'objet de toutes les convoitises. Tous modélisés dans le jeu, ces ports peuvent tomber aux mains de l'une ou l'autre des nations en présence... pour peu que leurs navires assurent un harcèlement suffisamment efficace pour les conquérir et éventuellement les restituer à leur propriétaire original contre rançon lors de la signature d'un traité. Que ce soit sur terre ou sur mer, dans le cadre d'affrontements occasionnels, de missions précises pour le compte de sa couronne ou lors d'expéditions commerciales, Pirates of the Burning Sea offre un gameplay à la fois PvE et PvP, aux commandes de vaisseaux ou sabre en main lors d'abordages.

Création de personnages

Dans Pirates of the Burning Sea, le joueur peut rejoindre l'une des quatre « factions » parmi les principaux acteurs des Caraïbes du XVIIIe siècle. Aux trois nations présentent dans les mers du sud (la France, l'Angleterre et l'Espagne) s'ajoutent la Piraterie, véritable entité à part entière, sans foi, ni loi et vivant aux crochets (de pirates, forcément) des trois autres.

Si les Pirates n'ont d'autres occupations que d'attaquer, capturer et piller quiconque croiserait leur route, les représentants des nations européennes peuvent se spécialiser. Les uns opteront pour une carrière militaire comme officier de marine (Naval Officer), se lanceront dans le commerce comme commerçant indépendant (Free-Trader) ou préféreront une vie d'aventure comme corsaire (Privateer). Point de discrimination : chaque métier est ouvert aux ressortissants de chaque nation. Mais on ne peut s'empêcher de remarquer la réalité historique des spécialités de chaque vaisseau. Fidèle à sa légende, la flotte de guerre britannique se veut la plus dévastatrice. Avec des vaisseaux forts parfois de plusieurs dizaines de canons, elle sillonne les mers du sud en quête des riches navires marchands espagnols (maniables et rapides) alors que les corsaires français, francs-tireurs prêts à saisir toutes les opportunités, ont la bénédiction de la couronne pour mener raids et missions plus ou moins officiels... de préférence contre les intérêts anglais.

Apparences de personnages

Au-delà du métier, dans Pirates of the Burning Sea, les choix d'apparence des flibustiers sont particulièrement vastes et permettent une large personnalisation.

De pied en cape, le joueur peut sélectionner chaque élément de son uniforme ou costume du XVIIIe siècle : des dizaines de chapeaux, manteaux, redingotes et chemises, ceintures, types de bottes droites ou à revers, avec ou sans talon, boucles, etc. sont disponibles. Pour mieux coller à l'atmosphère du XVIIIe siècle, ces habits d'époque peuvent être adaptés à la condition sociale du personnage : les habits pourront être neufs ou usés, bordés, richement ornés pour un personnage « privilégié » ou moins recherchés pour un « vétéran ». Car si les Pirates ont plus de libertés dans leurs choix vestimentaires, les représentants de chaque profession comptent aussi des habits coordonnés qui leur sont propres (des uniformes complets pour les officiers de marine, par exemple). Et comme de juste, les tenues diffèrent aussi selon la nation du personnage : au premier coup d'oeil, il doit être possible de reconnaître un Français d'un Anglais ou d'un Espagnol. Chaque morceau de vêtement (une veste, mais aussi son col ou ses manchettes) peut être coloré à l'aide d'une palette compilant quelque 168 couleurs primaires et secondaires.

Les bateaux

Au-delà du costume, le personnage n'est pas en reste puisque couleur de peau, coiffure ou encore barbe sont également personnalisables. Pour compléter le tableau, le joueur choisit l'attitude de son personnage, pouvant être avenant, rebelle ou belliqueux... Même si pour les plus paresseux une option permet de choisir tous ces éléments au hasard (pour un résultat plus ou moins heureux), il est rare de croiser deux pirates à l'allure semblable. D'autant que chaque flibustier peut être marqué physiquement par les épreuves qu'il endure en mer. Certaines missions particulièrement périlleuses et autres combats permettront de « gagner » un crochet ou une jambe de bois, en lieu et place d'une main et d'une jambe valide. Un excellent moyen de forger une légende (en plus de l'histoire personnel du personnage, qui s'écrit au fil de ses succès et de ses échecs)... Les plus soucieux de leur image pourront également avoir recours aux services d'un tailleur afin de changer régulièrement d'habits ou arborer quelques trophées rares gagnés au combat.

Choix de navires

Mais comme tout pirate qui se respecte se définit autant par son apparence que par son navire, dans PotBS, chaque personnage accède au rang de capitaine et prend la barre de son embarcation. Et là encore, les options de personnalisation sont légion, dans le respect de la réalité historique.

Du radeau ou modeste sloop réservés au canotage ou presque jusqu'aux plus puissants vaisseaux de guerre comme l'Oliphan, les frégates et autres 104 Guns alignant plusieurs rangés de canons, en passant par les flûtes et galions de la marines marchandes, Pirates of the Burning Sea compte une centaine de navires différents classés par catégorie (bateaux de guerre, marchands ou d'exploration) de plusieurs niveaux (du niveau 1 et niveau 50).
Tous entendent respecter scrupuleusement les descriptions et capacités d'époque, et chaque marin pourra trouver son bonheur parmi les aménagements disponibles. Les uns pourront privilégier la vitesse ou la puissance de feu alors que les autres préféreront des cales vastes afin d'y entreposer nourritures et marchandises à vendre.

Guide des navires

Afin d'aider les flibustiers à choisir judicieusement le navire répondant le mieux à leurs exigences, Flying Lab Software propose un guide complet des navires de son MMORPG sur le site officiel. En flash, on y trouve la plupart de la cinquantaine de bateaux du jeu, avec leurs caractéristiques d'époque, du tonnage au nombre de canons embarqués en passant par la superficie de voilure, le tout illustré.

Haute mer et combats navals

Si dans Pirates of the Burning Sea, chaque joueur acquière un navire, c'est pour rapidement « abandonner son personnage sur terre » et prendre le contrôle de son bateau en haute mer, découvrir de nouveaux comptoirs commerciaux ou en découdre avec les vaisseaux pirates ou des nations ennemis.

Sur un océan stylisé, semblable aux cartes marines de l'époque, on vogue entre la Floride et Cuba, au gré du vent. Selon la profession choisie et les caractéristiques techniques du bateau, on pourra privilégier les échanges commerciaux (rapidement, des quêtes invitent le joueur à acquérir des entrepôts et y accumuler des marchandises afin de débuter ses activités commerciales) ou se montrer plus belliqueux.

Ici ou là, des navires pirates croisent au large et la tentation est grande d'en découdre. Une fois le combat engagé, les hostilités peuvent débuter dans une « semi instance » crée pour l'occasion. Le bateau le plus puissant... ou le marin le plus habile l'emportera. Selon les armes et munitions utilisées dans ses canons (une douzaine est disponible), l'adversaire pourra subir des avaries différentes. Outre le nombre de canons, leur fréquence et portée de tirs, les simples boulets lourds (le projectile de base) perforeront voiles et coques. Les boulets liés (deux boulets reliés par une chaîne ou une barre de fer) pourront briser les mâts des bateaux ennemis. La grenaille (des objets métalliques divers utilisés comme projectiles) faucheront l'équipage adverse et mettre son moral en berne. A chaque capitaine d'acquérir le matériel le plus efficace selon ses techniques de combats. Mais dans Pirates of the Burning Sea, on ne peut préjuger de l'issu du combat uniquement au vu de l'équipement des protagonistes. Encore faut-il savoir manoeuvrer son embarcation sous et contre le vent. Selon l'angle d'attaque, les chances de toucher l'adversaire varient (l'interface précise le pourcentage de chances de toucher au but). La capacité à naviguer sous ou contre le vent influence les chances d'esquiver l'assaut ennemi (en restant hors de portée par exemple)... ou de réussir à fuir ou encore à atteindre le flan le plus endommagé du vaisseau ennemi pour le couler.

Si le combat naval dans Pirates of the Burning Sea est relativement simple à prendre en main, les paramètres sont nombreux et la stratégie occupe une place de choix (que ce soit dans les choix de réparation ou d'armement à équiper)... au point qu'un combat peut vite s'éterniser et devenir rébarbatif. Ou au contraire prendre des allures épiques et conduire une coque de noix bien manoeuvrée à envoyer un lourd trois mâts par le fond (parfois).

Sur terre et combat à l'épée

Au-delà des voyages et combats en haute mer, les joueurs de PotBS font régulièrement escale dans l'un des 80 ports du jeu. Certains font figure de grandes cités, fortifiées et richement décorées. Les autres n'ont de port que le nom et ne sont constituées que de quelques baraques de planches où l'on trouve la pire engeance des Caraïbes. Mais tous ou presque offre leur lot de rencontres et de missions.

On pourra souvent y apprendre de nouvelles techniques de combat à l'épée (très académiques pour certaines, plus malhonnêtes pour d'autres - on est pirate ou on ne l'est pas). Le jeu annonce quelque 80 animations de combat... et le combat est déroutant.
Il ne s'agit pas cliquer sur bouton et d'attendre que le personnage attaque. La plupart des actions de combats à l'épée doivent être commandés au moment propice, entre initiative (assauts offensifs) et équilibre du personnage (servant à assurer ses mouvements défensifs) pour déstabiliser l'adversaire. Car si l'initiative permet de surprendre et toucher l'adversaire pour lui infliger des dommages corporels, l'équilibre d'un personnage détermine sa capacité à anticiper et esquiver les assauts adverses. Le déséquilibrer pourra augmenter les chances de porter l'estocade, mais oblige le plus souvent à s'exposer aux passes ennemies.

Dans Pirates of the Burning Sea, les combats ne reposent pas uniquement sur la puissance des personnages ou de leur équipement, mais bien (dans une certaine mesure) sur l'intelligence tactique du bretteur.

Quêtes, négoce et artisanat

Mais sur terre, dans les ports, on trouvera surtout de nombreux PNJ ayant tous ou presque besoin d'aide (PotBS annonce plus d'un millier de quêtes par nation à son lancement). Les militaires inviteront le joueur à affronter des pirates (les déloger d'un fort abandonné par exemple). Les marchands chercheront à s'associer les services de négociants disposant d'entrepôts au quatre coins des Caraïbes prêts à transporter leurs marchandises... et à braver les pirates.
Si les combats navals s'inscrivent dans le gameplay le plus « spectaculaire » de PotBS, son système économique, laissé quasi-intégralement aux mains des joueurs, offre là encore une certaine complexité qui en fait sa richesse.

La plupart des grands ports compte des « chambres de commerces » où chaque joueur peut vendre ou acheter des marchandises dans un hôtel des ventes... et apprendre les arcanes du négoce du XVIIIe siècle. Accessible dès les premiers niveaux et peu importe le métier choisi, une quête en forme de tutorial permet de découvrir les bases de l'économie de Pirates of the Burning Sea. Il conviendra de trouver des partenaires commerciaux recherchant des associés (vous, en l'occurrence) susceptibles de monter un réseau de distribution au coeur des Caraïbes.

Le commerce est accessible à tous les métiers du jeu. Les commerçants ont l'avantage de pouvoirs... commercer plus ou moins aisément avec les marchands des Nations ennemies. L'argent n'a pas de nationalité, pour peu que les négociants affichent une réputation acceptable auprès des ressortissants d'autres pays.
Les officiers de marines peuvent également commercer, mais sont persona non grata dans les ports ennemis. Dès lors, ils pourront tenter d'attaquer et piller les cargaisons des vaisseaux ennemis pour remplir leurs propres cales.

Avec quelque 200 doublons pour démarrer (vite gagnés dans le cadre du tutorial), les commerçants pourront acquérir un premier entrepôt dans un port à choisir scrupuleusement. Chaque ville a en effet ses propres particularités : certaines ont été construites à proximité de gisements de minerais, de forêts ou encore de cultures de canne à sucre. Autant de matières premières utiles aux artisans et propices au commerce (et qui autoriseront surtout à construire des bâtiments supplémentaires comme des mines, des usines ou des scieries pour alimenter des entrepôts ou construire des produits manufacturés). Pour autant, les villes les plus riches sont aussi les plus convoitées et les plus sujettes aux agressions. Une ville passant aux mains d'une puissance étrangère voit le montant de ses taxes augmenter considérablement (de 5% dans un port de sa Nation à 20%, voire 40% dans des ports étrangers). Le commerce en est handicapé d'autant. Une petite ville aux ressources modestes mais politiquement stable peut présenter certains atouts, notamment lorsque le joueur envisage l'acquisition de son premier entrepôt.
Par certains aspects, la gestion économique de PotBS fait penser à quelques jeux de stratégie célèbres. La gestion des ressources et leur protection y tiennent une place non négligeable. Etudier la carte du monde permettra de faire des choix judicieux : les ressources de chaque cité et leur activité politique y sont mentionnées en temps réel.

Artisanat

Quiconque est prêt à braver les pirates peut extraire ou même simplement acheter des matières premières dans un port producteur (à bas prix) en vue de les vendre à l'autre bout des Caraïbes avec une plus value rondelette. Le transport peut se révéler lucratif dans la mesure où l'économie de Pirates of the Burning Sea repose les lois de l'offre et de la demande des joueurs eux-mêmes.

Dans chaque port, les hôtels des ventes permettent de proposer sa production à la vente et de fixer un prix minimum (caché aux éventuels acheteurs). Pour peu qu'elle trouve acquéreur, les acheteurs devront enchérir : si l'enchère est inférieur au prix planché, la vente est refusée. Si elle est supérieure, le vendeur empoche le prix de son labeur (parfois au prix minimum, parfois pour bien plus). Très classiquement, les objets les plus rares se vendront chers. Les autres ne trouveront peut-être jamais acquéreur. La vente ne rapportera donc rien à l'infortuné marchand et pire encore, elle lui coûtera une poignée de doublons en taxe... pouvant le conduire à la faillite et la vente de ses outils de production s'il se retrouve sans le sou.

C'est la raison pour laquelle, il peut être intéressant de fabriquer et vendre des objets manufacturés et non de simples matières premières. Pour peu que le marchand ait les bâtiments de production appropriés (une usine, une mine, etc.) et du temps. La production se calcule en effet en temps réel : pour produire une unité d'or par exemple, il faudra disposer d'une mine d'or et compter deux heures (réelles) d'extraction. Le temps de production est comptabilisé que le joueur soit connecté ou non. Ainsi, en lançant sa production d'or avant de se déconnecter pour une durée de huit heures, dans de son retour en jeu, le joueur trouvera quatre unités d'or produite par sa mines. Pour compliquer sensiblement la tâche des artisans, la plupart des objets nécessite de nombreux composant plus ou moins accessibles (un navire par exemple, est composé de poutres, mâts, canon, voiles, cordages, etc. autant d'objets préalablement manufacturés), imposant l'acquisition de plusieurs structures de fabrication et/ou des nombreux voyages au quatre coins des ports des Caraïbes en quêtes des ressources nécessaires à un prix abordable. Dans Pirates of the Burning Sea, l'artisanat est laborieux, mais il semble possible d'ériger un véritable petit empire commercial pour quiconque a un certain sens des affaires (savoir quand vendre et à quel prix) et se montre persévérant... même quand une cargaison précieuse est perdue en mer suite à une attaque de flibustiers.

Le PvP et guerre de Nations

On l'a vu, les activités commerciales sont aussi tributaires de la stabilité politique des ports de chaque nation... alors même que dans Pirates of the Burning Sea, chaque capitaine de navire n'a qu'une idée en tête : faire basculer la gouvernance d'un port.

Le MMORPG de Flying Lab reproduit les affrontements que connurent les grandes puissances européennes dans les Caraïbes. Si chaque port appartient à une Nation, ils peuvent basculer aux mains d'une autre puissance si les conditions politiques et militaires sont réunies.
A force de troubles aux abords d'un port, par exemple en harcelant militairement les PNJ de la nation, en réalisant certaines missions ou même dans le cadre d'affrontements commerciaux, le lieu devient suffisamment instable politiquement pour que les belligérants (et les pirates des alentours) entrent ouvertement en conflit dans les eaux du port (en mode « PvP Nation contre Nation »).

Tous les navires croisant dans cette « zone PvP » peuvent alors s'affronter officiellement pendant deux jours. Au terme de ces deux jours, les 25 capitaines de chaque nation en guerre s'étant distingués (ayant gagné le plus de « points de conquête » pendant 48 heures) sont invités à prendre part à la « bataille finale » qui distinguera la Nation victorieuse de cette petit guerre.

Au terme de cet affrontement opposant 50 vaisseaux aux abords du port contesté, la nation qui se sera imposée par les armes emportera le port et ses ressources (les ports pirates peuvent être détruits purement et simplement). L'ensemble des PNJ du port passe alors sous le pavillon du vainqueur. Les artisans qui travaillent maintenant dans un port sous tutelle étrangère subissent les taxes liées à leur condition (entre 20% et 40% selon le métier du joueur au lieu des 5% traditionnels).
Les conquêtes de ports prennent une dimension stratégique importante pour une nation. D'autant que si une nation conquière la totalité des ports d'une puissance ennemie, les souverains Européens négocieront la paix à grand renfort de traités... et de compensations. Toute ou partie des ports conquis seront rétrocédés à leur nation d'origine contre paiement d'une rançons prenant la forme de bonus pour tous les représentants de la nation conquérante (de nouvelles infrastructures, notamment).

Uther.

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