Journal de bord d’une Corsaire 1

Introduction (ou plus prosaïquement Merdus Ex machina)

« Cinq ans et toutes tes dents !!! Ouais ben continue à me gonfler les meules en rendant l'image toute pourrite et tu vas pas les garder longtemps. »

C'est en ces termes fleuris et charmants que je m'adressais un soir d'octobre à mon PC - jadis fringant et rutilant - devenu aujourd'hui une vieille bouse moisie bien encombrante.

De fait, le sournois avait commencé à me faire des misères avant l'été lorsque je m'étais lancée dans l'aventure LotRO, affichant des textures certes novatrices mais assez peu compatibles avec le ludisme. Passe encore que j'ai la réputation - totalement infondée d'ailleurs. - d'être une touriste risible en jeu, mais si EN PLUS le matériel me trahit, comment puis-je espérer faire rendre gorge à mes félons de détracteurs, je vous le demande ?!

Toujours est-il que c'est la raison pour laquelle - le coeur gros et le moral en berne - je me décidais à me retirer du monde du jeu en ligne après une ultime tentative gâchée par ma bécane décrépie sur le bien sympathique Voyage Century Online.

S'en suivirent trois mois de dérive solitaire durant lesquels l'exceptionnelle référence mondial du ludisme que je suis dut se contenter de jeux solo aux graphismes dignes du costume d'un reroll de RoXxor accro au pexxe.

Je touchais définitivement le fond du gouffre entre les fêtes de fin d'année quand mon PC - bien décider à se venger de ma désaffection à son égard - rendit l'âme définitivement en s'Harakirisant affreusement la Carte-mère.

Comme d'un fait exprès, c'était bien évidemment PILE pendant mes trop rares vacances.

Entre deux coups de latte rageurs dans la carcasse maintenant sans vie du fourbe mécanique, je déprimais un poil à l'idée de devoir à nouveau être confrontée au pire challenge qui soit : le monde réel !

Renaissance

Après cette intro sans intérêt - si ce n'est calmer mes nerfs fragilisés- je vais la faire simple : j'ai depuis racheté un nouveau PC.
Un gros.
Qui coûte pleins de sous.
Il ne fait pas de bruit, ne m'angoisse plus à chaque fois que je clique quelque part et pousse même la gentillesse jusqu'à autoriser plusieurs actions simultanées qui se terminent autrement qu'en affichant un angoissant écran bleu à lettrage blanc aussi figé que l'encéphalo d'un palouf défensif !

Autant vous dire qu'après un insupportable sevrage de plus d'un mois, je me décidais à mettre honteusement à contribution les capacités de l'engin en rattrapant le temps perdu. S'en suivit une longue période de décérébralisation intense boostée aux FPS les plus affligeants.

Quant - enfin rassasiée et passablement épuisée - je lâchais la souris elle aussi éreintée, je décidais qu'il était temps de reprendre ma place au sein de la communauté des joueurs en ligne.

Mais sur quoi me lancer ?
En quelques mois, les choses avaient dû drastiquement évoluer et j'allais probablement maintenant être considérée comme une misérable azbine.

Histoire d'éviter la surprise, je commençais donc par renouer avec mes vieux compagnons de toujours : la communauté des Megatomte.
Mon retour sur notre forum fut classique : on s'y paya ma tronche allègrement mais ces mois d'absence ne me furent même pas reprochés.
J'étais de retour parmi les miens, rien de plus compliqué.

C'est à la suite d'une discussion de Forum avec mes compagnons - discussion sans aucun intérêt cela va de soit - que j'apprends qu'un des membres - le très cérébral Gray - s'essaie en ce moment même sur Pirates of the Burning Sea .
Si j'avais justement testé Voyage Century Online quelques mois plus tôt, c'était précisément parce que j'attendais PotBS car voyez-vous, j'ADOOORE les jeux de pirates !!!
Probablement au moins autant que je déteste faire du bateau en vrai, c'est dire !

Difficilement remise de la nouvelle, je traîne mes guêtres le lendemain jusqu'à la FNAC de la Défense et en ressort avec la boîte convoitée tendrement serrée sur ma poitrine frémissante.
Enfin rentrée à la maison, j'appuie sur le bouton du lecteur de DVD qui s'ouvre fort civilement - sans même que j'aie besoin de le travailler sadiquement au cutter comme avec ma machine précédente - et enfourne la galette dans le bousin.

Une fois que cette plaie de Vista m'a demandé au moins trois fois si je suis VRAIMENT sûre de vouloir lancer ce programme, je confirme cet état de fait à l'OS malcomprenant et l'aventure commence.

Toubicontinioud...



Halaguena

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Note moyenne : (202 évaluations | 25 critiques)
7,9 / 10 - Très bien
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